Il y a bien eu quelques commentaires
de circonstance : « C’est gras, c’est sableux, ça glissouille sous
les doigts », mais globalement les visages étaient comme le ciel : au
beau fixe. C’était ce que l’on voulait : que les gens soient contents, qu’ils
soient bien dans leurs équipes (Équipes de trois grimpeurs improvisées suivant
un principe de sélection pifomètrique sophistiqué, et difficile à appréhender,
semble t-il). Mais aussi que les meilleurs stimulent les grimpeurs et
grimpeuses les moins expérimentés, et aussi que chacun quitte son cercle filial
ou familial le temps d’une appréciable séance de grimpe. Et enfin, jouer pour
une fois, sur un nombre important de passages, afin de ne pas seulement départager
les grimpeurs par la difficulté des voies qui favorise les plus hauts niveaux, et
limite à des résultats identiques, les niveaux plus modestes. Sans compter, la possibilité
d’élaborer une stratégie. Maintenant, passons aux résultats bruts, puis aux classements
par catégories sexo-biscotos de ceux qui ont bien voulu jouer le jeu jusqu’au
bout en rendant leurs feuilles de croix. (Résultats complétés ou corrigés le 3 novembre)