Puisque l’activité de notre section dépasse le domaine
bleausard, qu’il s’agisse ici de montagne, et par conséquent de voyage lointain,
d’évasion, de liberté, de hauteur. M’en vais partager avec vous quelques
moments joyeux partagés avec Philippe il y a deux semaines.
En effet, ce dernier possède quelques résidences de
villégiatures un peu partout en France, sur la côte atlantique bien sur,
méditerranéenne mais c’est surfait, plusieurs en montagne, et dans l’embarras
du choix, m’a finalement proposé donc de partager son studio de 60 m² à
Chamonix, Cham on dit. L’avantage de Cham, c’est que c’est un peu le monde, le
paradis et l’évasion, on y parle russe, anglais, on y dépense beaucoup
d’argent, oui presque le paradis et l’évasion … fiscaux.
Et comme chaque fois qu’une cité accueille une population
riche, il existe une interaction mécanique avec des villes alentours qui
produisent des biens de consommations, comme par exemple la Bière du Mont
Blanc, et apportent des services à la personne.
C’est sur ce dernier point que je vous propose mon
témoignage en images, car j’ai remarqué que vous pourrez trouver par vous-même
sur les internets plein de choses intéressantes concernant les pistes et
domaines skiables, la bière du Mont blanc, ou les forfaits à 50 euros la
journée.
L’envers, non pas des aiguilles, mais du décor donc. Je
m’excuse auprès de Martine qui, je crois, espérait voir quelques vidéos de la
dream team que nous composons, Philippe et moi, dévalant des 45° de poudreuse
somptueuse. Je dois préciser que mon ski est bien moins souple et léger que mon
escalade, donc pas de regrets Martine.
Parlons des services à la personne que certains proposent
gracieusement sur la durée d’un tel séjour. Je me rappelle de l’histoire des
vacances de rêve à Kalimnos ou cinq dinos avaient accompagné Jocelyne en
vacances. Pour ce qui nous concerne, nous ne connaissons pas le nom de notre
serviteur, c’est souvent comme ça, le petit personnel ne juge pas nécessaire de
se présenter, et d’ailleurs ce n’est effectivement pas nécessaire.
Par exemple, là, c’est notre serviteur qui nous accompagne
quand nous rentrons le soir au chalet, fourbus d’une grande journée en plein
air.
L’ambiance, avec Philippe est toujours bonne, les soirées
sont paisibles, nourries de saines lectures, tout dans la décontraction.
L’heure du repas approchant, on entend nos ventres
gargouiller, et ça tombe bien car nous parviennent les premières senteurs du
bon repas que nous prépare notre serviteur.
On
peut dire que vraiment, à Cham, tout est bien organisé, car en plus, la
nourriture est excellente et copieusement servie
Parfois
certes, il faut, après le repas,
attendre un peu car la vaisselle prend un peu de temps à se faire.
Mais
cela nous permet d’entamer ensuite qu’avec plus de plaisir un tarot, notre
serviteur se joignant à nous car le tarot à deux c’est un peu chiant. On peut,
même si ce n’est pas le sujet, apprécier sur ce cliché, le succès mérité de la
bière du Mont Blanc.
En
plus, notre serviteur souvent joue très mal, et donc Philippe et moi, nous
pouvons nous moquer de lui
Enfin,
après que Philippe et moi ayons appelé nos compagnes pour donner quelques
consignes en notre absence, nous allons nous coucher.
Bien se reposer car le lendemain, c’est toujours une dure et longue journée qui nous attend.
Là,
c’est moi qui prends Philippe ...
...Et
là, c’est Philippe qui me prend.
A ce
rythme là, vous vous en doutez, la semaine passe terriblement vite, il nous
faut déjà rejoindre nos compagnes pour vérifier si les consignes ont bien été
suivies. Tout juste le temps de rendre les lieux en bon ordre,
Et
c’est déjà le retour, cette semaine ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. Mais toutefois soulignerons nous les performances exceptionnelles de notre adorable serviteur dont on peut dire qu'à ses heures perdues, il savait faire vivre les pentes enneigées, les Alpes...
Alors, Philippe et moi avons décidé de lui réserver une surprise ! nous lui avons pris une license pour nos prochaines vacances.
J'espère qu'en plus de la licence vous avez aussi pris en charge le voyage et les remontées mécaniques à ce pauvre serviteur, exploité de surcroit...Des nantis assistés par une jeune fille au pair ! Mais il me semble tout de même qu'un manant c'est glissé dans vos bagages !
RépondreSupprimerLol Manu
Oh, mais n'est ce pas là une illustration exemplaire de la dialectique du maître et de l'esclave, sur quoi je me brise les méninges pendant que vous dévalez les pentes ? (chacun est maso à sa façon, n'est il pas ?) Merci de cette distraction inopinée, même s'il ne s'agit ici d'escalade que de façon très métaphorique, et même si ce n'est pas, et de loin, celle que je préfère...Votre servante, honorée de l'être et grimpeuse à ses heures : Pascale Martin
RépondreSupprimeret la population a le sens de l'organisation.
RépondreSupprimerJe tiens toutefois à retifier erreur sémantique (un égarement peut-être ?) : "les internet"
Internet comme Dieu, n'existe pas au pluriel, ne supporte pas l'article et exige un "I" majuscule.
Frédéric
................. euh je republie suite à une mauvaise manip.
RépondreSupprimerVoilà un reportage intéressant. La vallée de Cham s'est enfin civilisée et la population a le sens de l'organisation.
Je tiens toutefois à retifier erreur sémantique (un égarement peut-être ?) : "les internet"
Internet comme Dieu, n'existe pas au pluriel, ne supporte pas l'article et exige un "I" majuscule.
Frédéric
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLe plus terrible avec la vieillesse c’est l’isolement dans laquelle, les vieux sont abandonnés avant leur trépas. Comme si, dès leurs premières douleurs au dos, leur dernière mission sur terre était de s’habituer à la solitude sans lumière de leur cercueil. De grâce - comme ces saints bien assis de la photo, ceux-là qui affichent des visages inondés de fierté de plaire aux Dieux - ayez la charité, mesdames et messieurs, d’emporter avec vous un petit vieux esseulé et malheureux. - Quelle satisfaction que vous aurez alors, à nous voir avec une vélocité que nous crûmes perdue, vous servir à table avec nos petites mains tremblantes de bonheurs et de reconnaissances. Oui, mesdames et messieurs, de par leur charité désintéressée, j’ai été, durant une semaine entière, modestement heureux, car il est prudent de ne point trop l’être, afin que le déchirement de mon cœur tendre et fragile soit le moins violent possible à l’heure de retourner dans ma chaumière. Où devant une cheminée sans feu, une couverture sur mes genoux je resterais là à espérer une nouvelle invitation. Sachez, qu’entre mille menus et grands services, je fais aussi de délicieux massages aux dames…
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