Kalymnos, un séjour de rêve

Le mois de mai était pourri, il fallait donc prendre une décision. Et plutôt que de tenter malgré tout de sortir entre les gouttes (voir les flocons) pour grimper un peu, nous avons pris la seule décision raisonnable, s'évader le plus vite possible de cette ambiance morose pour retrouver un environnement propice et régénérateur.

Bien sûr il y fallait un peu de courage et être capable de briser les routines quotidiennes où trop d'entre nous se laissent enfermer et c'est sans doute pourquoi nous ne nous sommes retrouvés que six à prendre la route de Kalymnos. C'est le récit de cette épopée grandiose que je souhaiterais relater ici en espérant qu'au prochain mois pourri nous soyons un peu plus nombreux à oser se libérer des contraintes superficielles.

Kalymnos, c'est d'abord des scooters et vous voyez ici les fières montures qui nous ont transportés pendant ce séjour

Ici vous voyez les courageux explorateurs : Jacques (en partant de la gauche ce qui est une façon de parler), Michèle (dite ML pour les intimes), votre serviteur tout de noir vêtu au centre, Henri en rouge social démocrate et Hervé le révolutionnaire de la bande. Mais j'en entends qui s'étonnent. Vous n'êtes que cinq sur la photo et j'avais annoncé que nous étions six. C'est exact et je félicite ceux qui ont remarqué ce détail qui demande donc une explication. Si nous étions bien six, il n'y avait que cinq grimpeurs, le sixième du groupe étant Jocelyne notre coach physique que vous pouvez voir sur la photo suivante et qui nous attendait le soir pour nous faire des massages et nous remettre de nos efforts

Jocelyne qu'on ne remerciera jamais assez

Mais Kalymnos c'est aussi la Mythos, the most famous Hellenic beer (la plus fameuse bière grecque)

La Mythos qui loin d'être un mythe nous a accompagné
fidèlement tout au long de notre séjour

La Mythos qu'on déguste dans la joie et la bonne humeur

Mais avec la Mythos, qu'on trouve heureusement partout, il y a aussi le choix délicat du restaurant du midi. Ici, c'est à Arginonta un restaurant très recommandable, peu cher et avec des beignets excellents (et gratuits) en dessert

Celui-ci, toujours à Arginonta et en face de l'autre est au contraire très peu recommandable. Il est nettement plus cher que les autres et la Kalymnian salade y est infecte. Composée uniquement de tomates, d'olives, d'un soupçon de fromage émietté et de beaucoup de pain imbibé d'eau, elle coûte deux euros de plus qu'ailleurs et quand on a dit au patron qu'elle était infecte, il nous a dit qu'il était d'accord avec nous et que c'était une grave erreur de prendre cette salade. Michèle a vidé son assiette remplie de pain mouillé devant un chien qui l'a reniflé dédaigneusement et est parti vers des cieux plus cléments. 

Bref, vive Katerina et à bas Sea Breeze

Après le repas du midi, il faut évidemment se préoccuper de l'apéro que nous avons pris tout les soirs dans ce café-bar, (ainsi que le petit déjeuner) beaucoup plus calme que celui d'à côté rempli d'anglais qui baragouinent une langue incompréhensible

Pour les malheureux qui ne connaîtraient pas la Kalymnian salade, voilà à quoi ça ressemble quand elle est bien faite

Ici c'est une salade de thon au premier plan

Encore une Kalymnian salade 

Un de nos déjeuners standard

Un autre

Encore un autre

Un petit dernier et j'arrête pour ne pas vous faire trop envie

Notre copain qui nous servait l'apéro

Un apéro standard

Un autre

Encore un autre

Un petit dernier et j'arrête pour ne pas vous faire trop envie

Et puis bien sûr il y avait la dernière décision de la journée, la plus importante, le choix du restaurant pour la soirée. Ici c'est bien entendu Rita qui a hélas non seulement oublié qui était Stéphane (ce qui n'a rien d'étonnant) mais aussi a réduite la qualité de sa cuisine

Nous n'y sommes donc pas allé tous les soirs mais seulement un soir sur deux

Les autres soirs, on allait au O Miltos en face de chez Rita (la photo est prise par Jocelyne)

L'entrée du O Miltos (à ne pas confondre avec la Mythos)

Copieux, copieux, copieux

Mais il est temps de reprendre la route et de retrouver
le mauvais temps parisien

Une dernière bise à Jocelyne qui est bien triste

Et l'escalade me direz-vous ? A part Papou (le vrai, pas Jean-Yves), la plus belle vois de Kalymnos, il n'y a pas grand chose à en dire. La routine, avec le matin échauffement dans la Grande Grotte dans Super Priapos et DNA Extension (un peu de power nécessaire), nous avons écumé les plus belles voies de Sicati Cave et d'Odyssey (dont Lucky Luca Extension à conseiller vivement). Bref rien de formidable à raconter.