En octobre 2013, la famille Dino a investi sur San Vito lo Capo, un bout de côte près de Palerme dont l'évocation du seul nom suffit à attirer les convoitises... Ensuite, ce fut l'omerta: pas une image, pas une ligne sur le blog, rien n'a filtré! Jusqu'à ce que nous dînions chez Don Rotillone qui nous livra quelques infos parcellaires ("presque aussi bien que Kalymnos"), à peine corroborées lors d'un autre dîner (d'amis de 40 ans) par Ducresti di Villanuovo. Bref, il fallait se rendre compte par nous-mêmes, ce que nous fîmes en profitant de leur absence, une partie de la famille Dino étant occupée à Marseille avec la french connection, une autre partie s'étant rendue à Kathmandu règler quelques affaires. La place était donc libre pour une razzia de voies!
La comparaison avec Kalymnos s'impose
tout de suite: escalade sportive, quelques grandes voies, intérêt
touristique indéniable, paysages marins et baignades dans des
criques de rêve à deux pas des voies... Au niveau du nombre, même si le potentiel est énorme, San Vito n'atteindra jamais
Kaly. Mais pour l'instant seuls quelques touristes équipeurs
allemands se livrent à un travail systématique de développement;
je suppose que les pouvoirs publics comme les intérêts privés
(sauf le camping El Bahira) n'ont pas encore mesuré l'enjeu économique que
cela pouvait représenter pour la localité. Pour l'instant, comme
dans l'île grecque avant qu'Aris ne mobilise autour de lui, la
saison repose sur les deux ou trois mois d'été et les nombreux
appartements, villas, bungalows et hôtels sont vides en dehors de cette période.
Cependant les grimpeurs venus de toute
l'Europe étaient déjà nombreux autour de la semaine sainte et les
meilleurs secteurs de la falaise de Salinella (5kms de long!) étaient
parfois surbookés. Par contre, il existe tant de sous-secteurs plus
confidentiels que l'on peut trouver facilement des endroits déserts.
En dehors de Salinella, on est au calme sur tous les autres sites,
sauf le « Never Sleeping Wall », le must de la région,
qui n'offre qu'une poignée de voies en-dessous de 6c et pour
lesquelles il faut prendre le ticket tant elles sont belles!
J'ajoute que la température de la mer
est du même ordre que dans le Dodécanese et que l'explosion florale
du printemps viendra compenser la déception que l'on ressent en
découvrant des villages qui sont loin d'avoir le charme d'une île
grecque. Revenant de voyage, je crois que ce qui m'a le plus séduit
par rapport à Kaly, c'est la
facilité d'accès et le prix du vol. Il n'y a en effet que 2h15
d'avion et 1h15 de voiture pour se retrouver sur place. Je dirais que
c'est une destination facile pour quelques jours seulement.
Au niveau touristique, il vous manquera
certainement des jours de repos pour visiter tous les centres
d'intérêt de la région, ce qui fournira un excellent prétexte
pour y revenir plusieurs fois. J'ajoute que l'endroit est idéal pour
un séjour en famille avec des approches inexistantes et la mer
partout...
En escalade, on trouvera tous les
niveaux représentés, de l'initiation au 8 supérieur, avec
toutefois un très grand nombre de voies de 5 à 6b, surtout à
Salinella, ainsi que de très belles voies de 7 dans presque tous les
secteurs. Le rocher très compact est incroyablement sculpté, ce qui
permet de tenir de bonnes grosses prises dans des murs d'aspect lisse
et d'une raideur inhabituelle pour le niveau annoncé. Grosso-modo,
il y a deux styles de grimpe: des murs à trous, très sculptés,
raides (Salinella, mais pas que...) et des tufas, parfois dans du
vertical (Never Sleeping, Cathedrale nel Deserto), parfois dans du
bon dévers et des grottes (Couronne d'Aragon, Lost World...). On n'y
trouve par contre quasiment aucune dalle, le rocher « bord de
mer » étant trop découpé.
Pour le choix de la saison, pas de
souci, ça grimpe tout le temps sauf l'été où même à l'ombre ça
peut devenir problématique, les prix grimpant plus que vous! Vous
aurez le choix entre l'automne avec le mer encore chaude, le début
d'hiver avec de très belles journées jusqu'à Noël, le printemps
parfois arrosé mais la nature si belle... Salinella est exposé
globalement à l'Ouest et les autres sites offrent des expositions
variées, on a donc le choix entre ombre et soleil. A l'extrémité
de la Sicile, le cap prend bien le vent qui assure une certaine
fraîcheur quant il le faut et chasse les nuages aussi vite qu'il les
a amenés. Il est rare que la pluie gâche une journée entière
d'escalade et les nombreuses grottes équipées permettent de sauver
la séance.
Au niveau hébergement, San Vito et les
villages alentour offrent toutes les possibilités d'une zone très
touristique. Les grimpeurs se concentrent évidemment au camping El
Bahira, au pied du secteur central de la Salinella, donc à pied
d'oeuvre. Très confortable, avec des salles, un restaurant, une
grande piscine et toutes les commodités, y compris un magasin
d'escalade, le tout pour un prix très abordable. Location de tentes,
caravanes, mobile-homes... Les appartements et villas en ville se
louent à des prix raisonnables hors-saison: compter environ 50 €
par jour pour un F3.
Les sites:
Salinella
C'est une barre continue de près de 5
kms en bord de mer. Les secteurs les plus éloignés de la voiture
(20 mn) n'ont été qu'effleurés et gageons que le nombre de 250
voies aujourd'hui sera doublé demain. Sur le dernier topo paru (déc.
2013), elle est divisée en trois « régions »: Nord,
Centre et Sud, elles-mêmes constituées de nombreux secteurs et
sous-secteurs. Des étoiles, jusqu'à quatre, indiquent l'intérêt
de chaque secteur selon les auteurs/équipeurs et des fraises (!)
signalent les plus jolies voies. Un séjour de 12 jours ne nous a pas
permis de visiter tous les secteurs à 4 étoiles...
C'est à l'extrémité Sud que nous
avons débuté le séjour, car visible et accessible à pied de la
maison.
Secteur Torre Isullida d'abord, facile
à repérer sous la tour visible de loin, ainsi que le sous-secteur
voisin de Seagull, après un bain dans la jolie crique juste dessous
aux heures trop chaudes pour grimper (Seagull est un four en plein
Sud). La palette de difficulté y est large, avec de nombreuses voies
inférieures à 5c et tous les niveaux représentés jusqu'à 7c.
Nous avons profité de l'ombre matinale pour écumer le formidable
mur rouge et ses voies de 30 à 40m bien résistantes. A Seagull, il
faut s'accommoder de l'inconfort d'une vire suspendue pour jouir du
surprenant calcaire gréseux de voies très déversantes.
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Secteur de la Torre et de la Mouette, avec le spot de baignade au pied. |
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Thimon dans une des formidables voies de la tour, "la sicile de mon enfance", 6c+ signé Michel Piola. |
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A Seagull, il y a deux très beaux 6b+ et deux 7a très physiques dans les toits. |
Toujours à Salinella Sud (une dizaine
de secteurs importants), nous avons aussi réalisé une session qui
nous laisse un souvenir mitigé: superbe secteur mais très fréquenté
juste au fond du camping, donc on ne fait pas toujours la voie que
l'on projette... Il y a là de très beaux 7c qui voient défiler
toutes les nationalités, ainsi qu'un panel de 6a tous plus jolis les
uns que les autres.
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Secteur Pipe-line (devinez pourquoi!). Le grimpeur au centre parcourt le plus beau 6a+ du site (ticket à prendre au camping) et à droite Gaëtane est dans le 6b le plus dur du site. |
A Salinella Centre, il n'y a que peu de
beaux morceaux de falaise, mais un des murs les plus chouettes du
coin, celui du Bunker. La falaise se partage en deux secteurs forts
différents plus un petit site fort sympathique pour une fin de
journée, autour d'une grotte fermée par un bouquet de palmiers. A
gauche, c'est le royaume du 6a, dans un rocher raide magnifiquement
sculpté. Plusieurs beaux 5 pour commencer la séance et des 6b de
30m pour pimenter la sauce. Vous l'aurez compris, on n'y sera pas
seul, mais les voies sont nombreuses et c'est l'occasion d'exercer
ses aptitudes linguistiques. Si votre niveau le permet, il faut
passer ensuite au mur de droite avec ses voies longues, raides,
fatigantes mais pleines de bonnes surprises: il y a là un 6a, un 6b,
trois 6c et trois 7a/b. Attention cependant, la roche est si compacte
que l'escalade y est morphologique entre de bonnes prises souvent
éloignées. Puis il faut finir la journée à la grotte au palmier,
avec son 6a photogénique et deux voies plus difficiles, dont un 7a
technique qui au contraire convient bien au plus petites.Le 7b est
intéressant aussi (mais pour les grands) avec son départ physique
et, après un repos, une suite bien technique.
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Bunker: au-delà de la carrière, c'est le paradis! | |
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Plaisir des yeux... |
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Plaisir du geste dans le 5c de chauffe.. |
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Le 6a de la grotte aux palmiers. |
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Catherine dans le 7a+ technique |
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Gaëtane fait son yoga |
Salinella Nord est un endroit charmant:
on laisse sa voiture avant les secteurs par prudence (mais de
nombreux grimpeurs ne prennent pas cette précaution avec la voiture
de location) et l'on suit le chemin plat dans la prairie fleurie,
couverte d'iris nains, en défilant sous les secteurs. Les murs ont
moins d'ampleur ici, mais de jolies couleurs et les voies dures sont
typées rési courte.
En une journée et une courte session
du soir, nous avons visité:
White Wall, court mais rocher fabuleux,
blanc, doux et sculpté, notamment dans les voies de droite
(jolie « cala » abritée
pour le bain à proximité).
Grotte de Cala Mancina: des voies très
athlétiques au bord de la grotte (7a+ à 8b+), un 6b pas donné et
une ligne bien déversante en 6c.
Campo Base: mur d'une vingtaine de
mètres bien fréquenté, voies de 5 à 8a+, beaucoup de 6a+ et 6b.
Sympa, mais pas majeur, ne vaut pas ses 4 étoiles...
Parco Giochi: deux lignes de fissures
visibles de loin, le 6a vaut le détour, celle en 6c est bien dure,
comme l'autre 6c à gauche (« No People, no stress »).
Cotations sévères dans le secteur.
Grotta del Cavallo: là par contre
j'aurais mis les 4 étoiles car le mur a plus d'ampleur, les voies
sont intéressantes et il y a de la variété. Des tufas dans la
grotte (même dans du 6b), des murs blancs techniques, de grandes
envolées...Bref, vaut la visite!
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Secteur Cala Mancina, avec à gauche le pilier de White Wall. |
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Le 7c sur trous à la grotte de Cala Mancina
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Et un 6b sur tufas à la grotte du Cheval |
Mais nos meilleurs souvenirs d'escalade
sont liés aux autres secteurs visités:
Never Sleeping wall: Assurément un des
plus beaux murs d'Europe, avec un léger dévers régulier sur plus
de 80m en son centre. La face est couverte de concrétions et
parsemée de quelques colos qui offrent des lignes magiques, d'où le
succès. Il faut souvent prendre le ticket pour « Silent
sleep », 6a+ ou « Long sleep », 6b+ de 35m. Les
musts sont « Bella Sazanna », 7a, « Tears of
Freedom », 7a+, « Long white line », 7b+, ou
« Evil... », 8a.
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Au pied du mur |
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Silent Sleep, 6a+ |
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Sa voisine Long Sleep, tout aussi belle, 6b+, suit une longue ligne de tufas. |
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Derrière Catherine, des kilos de rocher vierge... |
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Le crux de l'immense "Tears of freedom", 7a+. Déjà vu des couleurs pareilles? |
Crown of Aragon: le nom vient de la
forme de la falaise vue de la route. Bon, ici c'est du dévers et de
la colo, inutile de venir sans les moyens physiques adéquats,
surtout que les cotations ne font pas de cadeau. 10 minutes
d'approche, deux 6a+ (jolis) et deux 6b pour l'échauffement puis on passe
rapidement au 6c très déversant (qui serait un bon 7a à Kalymnos).
La comparaison vaut plus pour le style d'escalade qui rappelle la
Grèce. Il y a un 7a+ majeur, "Sgamone", et des voies dures sans doute très
bien pour les athlètes... A quelques minutes de marche se trouve le
secteur 4 étoiles de Cinéma Paradiso, dans le même style et à
l'ombre le matin (la couronne étant plein Sud). Nous n'avons pas eu
le temps de visiter, mais ça a l'air aussi bien.
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Novantanonno, 6b+, mérite à elle seule les 15 minutes de marche pour faire la voie et la photo du golfe de Cofano. |
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Catherine dans "la gattina ubriaca", 6c+. Le 7a+ passe dans les tufas à droite. |
Cathedrale Nel Deserto: c'est le pied
de la grande face Nord du Monte Monaco (dans laquelle on trouve de
difficiles voies sportives de 200m de hauteur), sur la gauche.
Quelques voies de dalle sur du gris lisse, exceptionnel ici. Mais
surtout des voies majeures dans un immense mur ocre, exigeant
technique et précision. Plusieurs très beaux 6b+ et 6c, ainsi
qu'une brochette de 7a/7b. Mon meilleur souvenir: « E un mondo
difficile », qui commence par un 6c d'abord dans une dalle
raide et compacte avec des pas d'équilibre, puis de fines colos
(chaîne), suivi d'un mur de plus en plus dévers où après un pas
de bloc avec un mono, on remonte une série de tufas jusqu'à la deuxième chaîne
à 35m.
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La face Nord du Monte Monaco avec ses grandes voies et le Pizzo à sa droite . Le secteur sportif se trouve sur la gauche de la paroi. |
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Un rocher exceptionnel, mais il ne faut pas tomber avant le premier point... |
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Depuis Cathedrale du désert, la vue sur l'agglomération et la plage de San Vito. Au bout, c'est l'extrémité de la Sicile. |
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Rodéo sicilien! |
Nuova Ossessione: Un des derniers
secteurs ouverts, avec encore de nombreuses lignes à équiper.
A part quelques lignes de facture
classique à gauche, cette falaise vaut pour ses superbes
concrétions. C'est la plus longue approche de San Vito (25 mn), mais
rien que le 6b de 37m qui remonte une fabuleuse série de blobs et de
colonnes de tuf vaut le détour (le voyage?). Pour le moment il n'y a
qu'une dizaine de voies en-dessous de 6c. Les voies de 7 sont
fabuleuses, en tout cas celles que nous avons faites. Je recommande
donc les 35m de « Scusassi » en 7a+, dalle puis
grosses colos, ainsi que le mur orange parfait et régulièrement
déversant de « I 2 storditi », 7b+/7c (que des trous et des réglettes dans cette voie d'endurance).
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La plus longue approche de San Vito, c'est-à-dire 20/25 minutes, mais aussi la plus panoramique et toujours aussi botanique! |
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Et ça, si c'est pas le plus beau 6b de l'île, avec ses 37m de concrétions...! |
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Ce n'est pas un coquillage, juste un tufa des plus curieux au départ du beau 6b+ ""Principino". |
En 8 jours d'escalade nous n'avons pas
visité la moitié des secteurs intéressants et nous savons déjà
que plusieurs falaises sont en cours ou en projet d'équipement, ce
qui nous promet encore de belles découvertes au sein de ces paysages
grandioses.
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Pour finir, voici Macari juste après la pluie, le village où nous logions, dominé par des falaises encore vierges. |
Ciao!
Pascal Etienne
C'est quand qu'on y va. Les photos... Ne m'en parle pas, j'en bave d'envie, plus qu'avec des revues cochonnes. C'est dire le stimulant. En tous cas, plus qu'avec Grimper ou Vertical limite, où là je m'ennui. Bravo Pascal pour ce beau article, et amusant en plus
RépondreSupprimerPfffff....Les plus belles photos ce sont celles des myriades de fleurs sauvages. Dommage de n'en avoir mis aucune!
RépondreSupprimerD'accord Pascal, c'est un blog pour grimpeurs, mais je crois bien qu'on a cité cette semaine-là plus de noms de fleurs que de voies! Cath
J'adore ! Et j'imagine que les lecteurs de ce blog seront ravis d'avoir autant de renseignements aussi précis et enthousiastes ... Je ne peux que renchérir l'impression générale de ce voyage. Et en effet, la nature y est très belle et les fleurs foisonnantes au printemps, avec des espèces d'orchidées endémiques et rares. Nous avons découvert le câprier à la fleur étonnante et des ficus extraordinaires qui ont la capacités de jeter des lianes racines pour étayer leurs très longues et lourdes branches et à partir de là refaire un nouveau tronc ! Nous avons randonné dans la réserve de Zingaro qui vaut à elle seule le détour... Merci Pascal pour ce long et beau récit. - Gaëtane-
RépondreSupprimerWhaou...
RépondreSupprimerMerci pour ce superbe article qui mais l'eau à la bouche!
RépondreSupprimerPeux tu me dire quel est ou quels sont les topos que tu conseil?
Merci pour l'info
Raph.
Bonjour,
RépondreSupprimerPourriez vous m'en dire davantage concernant la voie Piola (6c+) à la Torre isullida. En effet, elle ne figure pas dans mon topo. S'agit-il d'une nouvelle voie ? Comment et où la retrouver ?
Par avance merci pour votre réponse.
C'est "la Sicile de mon enfance".
Supprimern° 25 p 149 du topo, à droite de "la fessura", 5c.
SupprimerBon ben c'est fait :-) !!!!
RépondreSupprimerSuperbe endroit à 2h de l'automne Parisien, 27°C dans l'air, 24°C dans l'eau...
Ne pas oublier de prendre un masque et un tuba, c'est aussi un fameux spot de plongée.
Bonjour
RépondreSupprimerJe voulais savoir si en novembre (fin novembre) c'est jouable ?
merci d'avance
Article fantastique ! Votre description détaillée de l'escalade à San Vito lo Capo m'a vraiment inspiré. En tant que personne qui aime les voyages en voiture et la liberté d’explorer de nouvelles destinations d’escalade, je peux apprécier la commodité d’avoir une voiture de location.
RépondreSupprimerQuelques conseils pour ceux qui envisagent un voyage d'escalade en Sicile :
Flexibilité de location de voiture : avoir une voiture de location offre la flexibilité nécessaire pour explorer différentes zones d'escalade et découvrir des joyaux cachés. Pensez à louer un véhicule avec galerie de toit pour transporter votre matériel d'escalade.
Couverture d'assurance : assurez-vous de vérifier votre assurance de voiture de location pour connaître la couverture en cas de dommages au véhicule lors de l'accès aux zones d'escalade éloignées.
Connaissances locales : avant de vous lancer dans votre voyage, connectez-vous avec des communautés d'escalade ou des guides locaux pour obtenir les dernières informations sur l'état des routes, les points d'accès et les réglementations locales.
Respectez l'environnement : garez-vous toujours de manière responsable et minimisez votre impact sur l'environnement naturel. Emballez tous les déchets et suivez les directives spécifiques fournies par les organisations d'escalade locales.
La diversité de la scène d'escalade de la Sicile, combinée à la liberté d'une voiture de location, en fait une destination incontournable pour tout amateur d'escalade. Merci d'avoir partagé vos expériences !