En mars 2020, le confinement soudain en France comme en Grèce nous avait contraints à écourter notre séjour, emportant avec nous une certaine frustration, mais également le souvenir de quatre très bonnes et chaudes séances d'escalade, à l'ombre tant les températures étaient élevées avant même la fin de l'hiver. Restant en contact avec Aris, le plus connu des développeurs de l'escalade grecque, j'ai trépigné pendant deux ans devant les topos de nouvelles falaises qu'il me communiquait régulièrement. C'est donc avec la motivation du loup devant l'agneau que nous débarquions à Athènes fin février pour dévorer toutes ces nouvelles voies alléchantes...
Hélas, le climat, c'est changeant n'est-ce pas, cette fois-ci le soleil se fit discret, les températures très basses pour la saison et nous n'avons pu tester que peu de ces nouveaux sites qui sont presque tous à l'ombre. Moi qui comptais vous présenter une actualisation avec toutes ces nouveautés... Caramba, c'est raté, ce sera pour l'an prochain! Bon, je peux quand même parler de ces secteurs que nous n'avons pas visités, mais les renseignements sont presque tous dans ce superbe ouvrage récent publié par Aris fin 2021:
Sous l'impulsion des frères Rémy, trois larges et beaux secteurs ont été exploitées pendant ces années covid près de Leonidio: Yellow Eyes, où nous sommes allés, Theatro, proche de celle-ci, ainsi que Loupas. Ces trois sites se trouvent faire partie de la même haute falaise, les deux premiers au sommet, accessibles du haut, le dernier au pied, avec une approche assez conséquente (40 minutes). Nous n'avons testé que Yellow Eyes, un magnifique secteur panoramique. Je vous glisse des images du parking et de l'approche (18 minutes à plat et descente), ça donne envie...
Pour ce qui est de la falaise, aucune déception, d'ailleurs elle est déjà classique et fréquentée, avec un choix de voies conséquent en nombre et en difficulté, sur un rocher irréprochable. Souvent les voies commencent par une longueur de 25 ou 30 mètres sur du gris incliné et après la chaîne se poursuivent par une extension dans le 7ème degré.
Ici, une grimpeuse suisse atteint la chaîne d'un 6a dans le secteur où se concentrent le plus de voies accessibles. |
Sur le topo, écrit peu après l'équipement, les cotations ne sont pas bien établies au-dessus de 6c, je conseille de chercher une actualisation sur le site 8a.nu: en cliquant Yellow Eyes sur la recherche, vous trouverez les commentaires des grimpeurs ayant parcouru les voies. Dans l'immédiat, je peux renseigner sur celles que nous avons parcourues avec Catherine:
Akrida: 6a+, 27m, très bien.
Arachni: 6b, 27m, juste à gauche, le dur est concentré sur 4 mètres dans le bombé, à doigts et pas donné...jolie également.
Agolaki tis: ne vaut pas le 6c, plutôt 6b+, mais contrairement à la précédente, toute en finesse. 25m, trois étoiles.
Masterclass extension: 6c+ de 45m (attention, le topo sous-estime la longueur), chaîne à 20m (6a+), rocher somptueux (je suppose que sa voisine à droite est aussi belle). A faire, comme son nom l'indique!
Aftershock ext: 7a+, 38m. Le"+" est généreux pour les grands, ça se joue sur un bloc de trois mouvs, le reste plus facile. Deux parties très contrastées: d'abord une dalle avec des verticales et des pieds mal fichus donc inconfortable, puis du raide picotant à prises correctes. Fait mal à la peau, 2 étoiles.
Evzones ext gauche: après 27m de 6a (chaîne), une belle colo de 10m en 7a, pas trop raide et hyper-protégée (le 7b du topo hors sujet). A faire ou au moins essayer, pas de frayeur possible (6 points en 10m).
Evzones ext droite: en fait il est bien plus logique de démarrer par Polycrete, c'est tout droit. Ce qui donne: 5a, chaîne à 15m, 5c en dièdre/goulotte, chaîne à 28m, puis 7b, sur de belles colos, chaîne à 40m, comme la précédente. Attention, longueur sous-évaluée dans le topo!
Arachni, 6b, sur la falaise panoramique de Yellow Eyes. |
Akrida, vue du bas. |
De franches oppos en dévers sur l'écaille finale. |
Cette fois vue du haut... |
Passage de la dalle grise, lisse et peu adhérente,à la fissure orange et piquante. |
Le nouveau secteur de Theatro avec ses immenses voies sur tufas était bien dans notre programme, hélas il a neigé la veille et la piste n'était plus accessible. Ensuite, deux nuits de pluie nous ont ôté l'espoir de voir les colos sécher avant la fin du séjour... Du coup, pour les tufas, on s'est rabattus sur Panagia Cave, où nous avions souffert sous la chaleur en février 2015, cette fois c'était chaud au pied, mais avec de l'air sur la vire. Au topo d'Aris il faut encore ajouter les dernières nées: Paty's paradise, 7a+, Kiparissi, 6c+ et Titi la machine, 7b. Dans le secteur, nous avons fait Güllich et Bérhault, 6c+ et 7a+, toutes deux excellentes.
Les tufas de Panagia: un rêve de grimpeur! |
Cathie dans Güllich |
Pour accéder à ces voies il faut faire une courte longueur facile sous la vire. Le choix est vaste, il y a de nombreuses voies faciles dans le secteur, avec des 4 et des 5 de bonne qualité. Attention cependant aux chutes de pierres quand il y a des grimpeurs sur la vire, casque obligatoire.
Sur le chemin qui monte là-haut, on peut s'arrêter à Mad Wall pour l'échauffement, ou pour sa séance quand on est dans le 5c/6a. Avec Piccolo Muro à côté (pas si petit...), cet ensemble de secteurs permet de revenir plusieurs fois. L'inconvénient de Mad wall: les voies se ressemblent toutes, sur un mur régulier à strates, sans aucune fissure. Belle vue sur la plaine maraîchère (photo d'introduction de l'article: Claire dans FSOL, 5c).
Deux images de Claire dans la voie "Solo de droite" (6c+) |
Fin de journée à Yellow wall, un petite dernière, demain c'est repos! |
Bon, là vous avez vu un beau soleil, mais pas d'illusion, on ne l'a eu que quatre jours sur seize, ce qui est exceptionnel: ici normalement on grimpe l'hiver, malgré quelques journées froides ou pluvieuses. Donc peu d'images pour illustrer des séances magiques en escalade mais sous un ciel plombé. Ce fut le cas à Miti, le site le plus proche de la mer, où on a pu grimper alors qu'il pleuvait sur la ville, à 4 kms. Du coup on y a fait toutes les voies! Certaines sont absolument majeures, mais malheureusement il n'y a rien en-dessous du 7, à part Seeblick, long et beau 6c pour l'échauffement. Si c'est trop dur, on peut aussi s'échauffer à Love Ledge, il n'y a qu'une douzaine de minutes de marche raide par le nouveau chemin, c'est à 200m de mètres de Miti.
Love Ledge a été ouvert en 2018, le rocher y est irréprochable et le mur régulier n'offre que des voies du 6ème degré. C'est court - 20 mètres - mais c si on en juge par la fréquentation, beaucoup aiment!
Miti: grimper avec le bruit des vagues dans le dos... |
Au parking, vous pouvez brûler un cierge avant de tenter un 7c à vue. |
Avec une courte approche et assez abrité des intempéries, Theos est un des secteurs les plus fréquentés de Leonidio. Certains secteurs peuvent être pris d'assaut lors de la saison de grimpe (Mars/Avril et Octobre/décembre), notamment Theos Cave s'il pleut. Très classique depuis son équipement en 2017, il y a cependant un secteur très récent où on grimpera tranquille, sur la gauche de Theos Pillar: plusieurs nouvelles voies, avec cinq voies de débutants (15 à 20m) et deux 6a un peu plus longs. Certaines d'entre elles ont des prolongations, "Approach" est la plus sympa, 6b+, et il y a un nouveau long 7a à sa gauche, ainsi que "Lockdown in paradise" plus à droite. Pour toutes ces voies il est indispensable d'avoir une corne aux doigts et du cicatryl si on veut grimper le lendemain. A Theos Cave nous avons parcouru les dernières nées, Rainmen (7a) et Rocky Ericson (7b, super); enfin presque puisqu'à l'extrémité de la vire il y a trois nouvelles lignes à la difficulté inconnue.
"Approach", un log 6b+ varié. De part et d'autre, des voies faciles dans la dalle grise, et quelques prolongations piquantes dans le raide. |
Un site presque ancien (2017), mais inconnu pour nous: Bella Vista. Les commentaires sur le nombre de voies taillées nous en avait tenus éloignés, ainsi que l'exposition au soleil. Aujourd'hui il est le bienvenu: on commence par une grosse caillante sous un vent imprévu, qui se calme alors on reste, bien nous en a pris car dans l'après-midi une belle éclaircie fait réapparaître le t-shirt, oublié depuis plus d'une semaine!
Ne pas se fier au topo pour le temps d'approche: ajouter 10 minutes avec un gros sac, soit 35 mn raides. Quand vous voyez ce cairn, vous y êtes presque! |
Là, vous y êtes, c'est sûr! |
D'abord, en arrivant, on ne peut que constater qu'il y a arnaque sur le nom: il y a des secteurs avec une bien plus belle vue qu'ici, avec mer d'un côté et montagne de l'autre... Nous avons fait 11 voies, sélectionnées parmi les renseignements glanés sur 8a.nu, évitant les prises "surnaturelles", sauf Baclava (7a+), choisie et grimpée par Catherine. Disons que sur l'ensemble du site, faces sud et Ouest, un grimpeur de 6a peut y faire une séance. Si le 5 est moche (sauf "Do it"), il passera ensuite à Bella Cara, Speedy et Agios, des 6a d'une vingtaine de mètres en très beau rocher. Il faudra alors finir la journée avec Kuchen club, un 6a+ de 32m technique et valorisant (surtout qu'il est 6b dans le topo!)
Enfin du soleil! Cathie travaille l'équilibre dans sa 11éme voie(!), Kuchen Club, et notre ami italien grimpe "Bella Cara". |
Pour les voies difficiles, nous avons testé d'abord "Try it", 6c, pour apprendre ce que signifie le terme "old style", Odin, très beau 7a avec quelques tufas et un bombé tonique sur bonnes prises qu'il faut trouver vite; Baclava, 7a+ mais avec quatre prises taillées (beaux mouvs cependant); Scrat, 7a raide et pompant tant il y a de points à clipper.
Dans les belles et longues voies face Ouest, ne pas louper Sir Yes Sir (6b+ bloc à la fin) et Schmiti, 6b+ également, mais plus technique avec un zeste d'engagement..
On a refait un passage à Dornröschen pour un échauffement, avec King of Thrones juste à côté ça fait une destination accessible aux grimpeurs de 5. De plus il y a quelques nouveautés entre 6a+ et 6c+. C'est un des sites les plus proches de la voiture. Toujours autant de monde à Douvari, juste au-dessus du village: on y va à pied et on y trouve de nombreuses voies simples. Beaux et longs 6a à côté également, à Orama, mais ici encore les voies se ressemblent trop. Nous y avons fait une courte séance sous quelques gouttes, c'est vrai que grimper dans ce rocher rouge reste un incontournable de Leonidio.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, les kokkinivrachos, les rochers rouges, qui dominent la ville. |
Douvari et son inclinaison raisonnable |
Rocspot: que des belles voies sur un rocher écarlate. |
Nous avons également visité les secteurs autour de "La maison des chèvres" où il y a eu beaucoup d'activité de la part des ouvreurs germaniques installés au village. Ce fut une grosse journée avec la visite de 4 falaises différentes. Echauffement à Africa, proche de la route (pas terrible ), puis "Le château polonais", "Le jardin public" et enfin la baume de "La maison des chèvres". Au pied de château polonais il y a un replat herbeux très sympa pour le picnic, où nous eûmes la chance d'avoir un rayon de soleil. Deux voies faites ici: En Passant, 6c, et Eröffnung, 7a, pas mal du tout, très technique sur petites prises dans du raide pour la première, du mur vertical pour la seconde, avec un peu de colo et un surplomb à la fin. Cotations plus sèches ici qu'en général à Leonidio. Idem au Jardin public, où le 7a de "And silence is golden" était bien exigeant!
Dans une vallée secondaire, des secteurs loin des bruits de la ville, avec à peine un quart d'heure de marche pour la maison des chèvres. |
Joli passage avec corde fixe pour atteindre le château polonais depuis le jardin public. |
A la Maison des Chèvres, on retrouve des cotations plus Leonidiesques et des voies déversantes sur colonettes. Amalthée, 7b 3 étoiles doit être formidable quand il ne pleut pas le long des colos (faite quand même, mais au prix de quel effort!). On finit par le 6c au nom imprononçable vers le bout à droite, dont on a conseillé le rééquipement à Simon, c'est son job d'employé par la mairie. Gare à la chute potentielle avant d'avoir clippé le 3ème point!
La maison des chèvres et son escalier. |
Dans la même vallée, 2 kms plus loin, un autre secteur nouveau, Néanderthal, ouvert par Simon, propose un des plus beaux 8b de la région. Si cela ne vous attire pas, vous pouvez faire comme nous, la marche d'approche du secteur, qui offre une des plus jolies promenades du coin, voir ci-dessous:
Cette année nous sommes allés aussi au monastère Saint Nicolas que nous avions déjà visité en 2019 un jour de repos. C'était notre premier jour et nous avons peu grimpé après la grasse matinée. Bon, comme il y avait trois voies de 40m parmi les cinq, on a quand même mérité la Mythos... Si vous lisez le topo, les indications sur l'ensoleillement sont fausses: côté gauche de la gorge, pas un rayon ne passe d'octobre à mars. Nous avons donc grimpé côté droit, mais la moitié du temps l'assureur a été à l'ombre et le soleil a quitté la face vers 15h, ce qui a écourté la séance. il fait frisquet au fond de cet étroit défilé et à 500m d'altitude la température est bien plus fraîche qu'à la ville. Avec ces imprévus, l'échauffement a été écourté, avec un 6b et un 6c+, mais ensuite nous avons fait deux très belles voies recommandables: Cornerboy, 6c+ trois étoiles de 38m, et Witch, 7a de 40m (première longueur 5c, 25m). Le 7b à droite est moins joli car le départ bloc de la partie raide est morpho et la suite, encore raide et soutenue, pique fort les doigts. Mais la première longueur en 6a n'est pas mal.
Perché et troglodyte, St Nicolas mérite la visite même sans escalade. |
Enfin, pour nous Leonidio sans Jupiter, ce serait comme...sans...(complétez comme vous voulez). Avant, c'était Mars, mais on a presque fait tout ce qui était à notre portée. Jupiter est un mur atypique de Leonidio, de par sa hauteur et son profil régulier, et surtout parce-que c'est une escalade sur trous, de toutes tailles, ce qui bien sûr avantage Catherine. Avantage aussi les vieux grimpeurs expérimentés que nous sommes car la difficulté toute en conti, pratiquement sans pas de bloc, consiste à bien gérer son effort et ses décontractions. Une bonne douzaine de nouvelles voies à découvrir dans ce topo! La corde de 100m est conseillée mais pas obligatoire, de même que 20 à 25 dégaines pour beaucoup d'extensions, voire plus. Mais quand c'est trop long, outre ce problème de matériel, on finit avec trop de poids de corde pour profiter pleinement de ces beaux mouvements qui devraient s'enchaîner avec fluidité. Dans ce cas, notre tactique quand ça dépasse 45m, avec notre corde de 100, est de faire relais à la première chaîne, le suivant repart en tête, se fait mouliner au sol, le premier grimpeur fait ensuite en moul la fin de la voie et s'arrête au relais réaménager sa corde pour être mouliné au sol. En assurant une fois au demi-cab, un seul outil d'assurage suffit.
Un grimpeur américain dans Bouddah's eyes, 7b+, à Jupiter |
Inutile de conseiller des voies, les appréciations du topo sont justes. De toute manière presque tout est à faire! Si on approche la falaise par le plateau, la marche est courte et la descente un peu raide. Le paysage est beau (voir photo) et bucolique, on a une vue saisissante sur le mur. Par contre, pas grand-chose pour s'échauffer en douceur (un 6a+ et un 6b courts). Si on vient du bas (parking de Mars), on peut s'échauffer à Phobos et ça, ce n'est pas sur le topo, car tout nouveau. alors qu'il n'y avait que trois 7a jusqu'à l'automne dernier, il y a maintenant deux 6a+, deux 6b+, un 6c et un 7a tout neufs sur ce secteur, 10 minutes avant Jupiter, ce qui coupe l'approche (40 min du parking).
Jupiter, approche par le plateau. |
Pas de grande voie cette année, mais il y a de quoi faire (une vingtaine au-dessus de la ville). A mon ami Pierre qui me disait ne pas vouloir retourner à Leonidio parce-qu'il avait fait en une semaine ce qu'il pouvait y faire, je conseille Mignonette, 180m avec du 5c dans la dernière longueur, le reste facile. Et je suis sûr que dans cette description il trouvera de nouvelles possibilités. A ceci il peut ajouter Sabaton, face Nord, près de la route, tous niveaux, Hospital avec ses nombreuses voies faciles, la nouvelle falaise "Arcadia" à 40minutes de Leo sur la route d'Athènes, Geraki wave, à 45 minutes dans la montagne, très beau site à découvrir, sûrement beaucoup d'autres cachés dans le topo ou dans l'appli "Vertical life" accessible gratuitement avec un code quand on achète le topo. On a ainsi le descriptif d'une vingtaine de sites mineurs (mais pas forcément moches) en plus de la version papier.
Mais Leonidio ce n'est pas que l'escalade: il y a de jolies randos et flâner en ville réserve surprises et dépaysement...
Logement: énormément de choix à Leonidio et Plaka, ainsi qu'un joli camping en bord de plage.
Pour nous, depuis trois ans notre choix s'est porté sur la plaine maraîchère, au milieu des salades et des brocolis. Chez Vagelis (Iridas studios: +33 697 333 9473), on cueille ses agrumes sur les arbres et la plage est au fond du jardin. Quartier calme animé seulement par les travailleurs agricoles, à 4 kms de la ville. Il y a deux studios deux places et un grand avec 4 lits dans l'ancienne maison des propriétaires.
Vue côté mer... |
... et côté falaise. Cette année ça nous a permis de voir quand c'était sec! |
Restos: on n'y va guère tellement nous avons accès à tous les légumes frais pour une bouchée de pain (voisins + marché le lundi matin). Chez Margaret, au petit port de Plaka, Myrtoon à Poulithra, mais surtout une adresse incontournable d'excellente facture et bon marché: le Pritanion, à la sortie de Leonidio en direction de Plaka. Tous les plats peuvent aussi être commandés et emportés, de même que les restes tant c'est copieux.
Et pour les courageux (enfin, en février...):
Kalo taxidi!
merci pour cette belle description ! ;)
RépondreSupprimerMise à jour: J'ai écrit qu'il n'y avait rien pour s'échauffer à Miti, mais quelques jours après notre venue, une opé de ré-équipement de la falaise a vu également la naissance de 4 voies courtes, 15 à 22m, en 5c, 6a, 6a+ et 6b. Détails dans le FB de Climb Leonidio.
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